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/ Portrait de commerçants / Restaurant La Boucle Besançon « Mon passeport c’est ma cuisine »

🤓 À l’âge de 17 ans, Robin commence à travailler dans la restauration parallèlement à ses études de socio-anthropologie. « J’ai toujours travaillé, j’ai tout fait dans la restauration : les bars, les bars de nuit, les petits déjeuners, la brasserie le midi… ». Durant son doctorat, Robin est professeur pendant un an et demi. Mais le jeune homme ne s’épanouissait pas, « J’avais besoin de faire quelque chose de mes mains, d’exprimer ma créativité, je suis quelqu’un de passionné et de très curieux, je m’ennuyais trop. » explique-t-il. Robin quitte alors la FAC pour se convertir dans le vin ! Sans formation et sans diplômes, il frappe à toutes les portes. « C’est un milieu assez fermé mais je gardais dans un coin de ma tête l’idée que quelqu’un allait me donner ma chance.» Au bout d’un an, il fait la bonne rencontre. « Cette personne est devenu l’un de mes meilleurs amis depuis. En deux ans j’ai goûté plus de 2000 vins, whisky et rhums ». 🍴 Le jeune homme a envie de changer d’air. Il migre à Lyon où il décroche un poste de directeur de restaurant. Il découvre alors une nouvelle facette du métier pendant un an : la gestion du personnel, les plannings, le recrutement, l’administratif, des prestations événementielles … « La restauration, j’ai ça dans le sang », Robin a envie de cuisiner. Depuis longtemps déjà il cuisine et développe ses connaissances dans les épices. Convaincu qu’un jour il aura son propre restaurant, Robin se fixe un objectif : avoir son établissement l’année de ses 35 ans …



🍃 En 2021, Robin est gérant d’une petite auberge en Suisse au milieu des alpages. Là, il se passionne pour les plantes comestibles et la fermentation. Il organise des sorties cueillettes avec des botanistes et il commence à poster ses recettes sur Instagram. Une maison d’édition spécialisée dans la santé au naturel le contacte pour collaborer à la création d’un livre.


⭐️ Tous ses parcours se rejoignent à ce moment-là. En effet, Robin a également travaillé pour l’Est Républicain. La rédaction, la mise en page, le goût de l’écriture sont également des choses qu’il maîtrise. A l’automne 2021, il revient à Besançon pour se reconnecter à ses amis. À ce moment-là, Robin travaille à l’Ephéméride (bar situé place de la révolution à Besançon), son livre qui est sorti a obtenu une belle couverture presse. Il y a alors une effervescence locale et c’est peut-être le bon moment de sauter le pas ?


🍯 Robin entend parler d’un fond de commerce, il le visite et le projet est lancé. Il s’associe avec Bertrand, un ami de longue date. « Bertrand fait partie intégrante de la cuisine que je propose. Je lui ai collé l’étiquette de « l’épicier de la maison ». Il réalise des sels et des huiles aromatisés, des vinaigres, des pestos, des pickles que j’intègre ensuite dans ma cuisine. »


❓Pourquoi ce nom « La Boucle » ? Car La boucle est bouclée ! Robin concrétise un projet de longue date, brillamment mené. Ensuite, pour la Boucle du Doubs. Cerise sur le gâteau, Robin et Bertrand sont tous les deux passionnés de musique électronique. En musique électronique, les phrases sont composées de 4 mesures de 4 temps musicaux, appelées aussi « boucle ». Les deux hommes organisent des concerts où Bertrand prend place derrière les platines.


🥣 Et côté cuisine ? Robin est influencé principalement par la cuisine thaïe mais affectionne toutes les cuisines du monde. « Je voyage à travers mes papilles, mon passeport c’est ma cuisine. Ici, nous travaillons avec des produits frais, pas de produits congelés. Nous transformons les ingrédients sur place, le « fait maison » prime. Le restaurant se fournit au Marché Beaux-arts pour les fruits et légumes, toujours bios et locaux. Il dispose d’un garde-manger avec une belle collection de bocaux en tous genres : récoltes de ses cueillettes (alliaire, ail des ours, bourgeons d’épicéa), transformés en vinaigre, huiles ou encore en sucré aromatisé. « Nous réalisons nos charcuteries maison. Nous avons créé notre propre fumoir et réalisons filet mignon, bacon, filet de bœuf, coppa, pancetta ou encore du lomos.» détaille le jeune chef.



😋 Le midi, profitez d’une petite carte avec un plat du jour à 11,50 € qui peut être agrémenté d’un dessert du jour (15 € les deux). Le restaurant est ouvert du lundi au vendredi midi et du jeudi au samedi soir. Il dispose d’une terrasse. La Boucle met l’accent sur le vin, Robin propose une carte sans appellations. « Je propose des petits vins qui racontent une histoire, entre 4€ et 8,50 € le verre». Même chose côté bière : trois bières pression sont à la carte. Pour les cocktails, la carte va être constituée par ses amis et porteront leurs noms.»


💡 En ce qui concerne la décoration : elle provient de la boutique Whole World by Mademoiselle Canaille située rue Pasteur. Les objets sont en dépôt/vente. Allez-vous craquer pour l’imposante horloge ou la lampe lapin ? Prochainement, le restaurant restera ouvert l’après-midi pour proposer des glaces et des boissons.


➡️ Rendez-vous au 19 avenue Cusenier pour un voyage gustatif !

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